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AYAHUASCA

Deux plantes
                      entrent dans la composition de l'ayahuasca
La transe chamanique
et les origines du savoir autochtone


Jean-Patrick Costa
Communication au Colloque France-Culture "De la transe à l'hypnose"
Université Libre de Bruxelles, Septembre 2002

D’après une idée originale de Romuald Leterrier

Dans le cadre de ce congrès à vocation interdisciplinaire, le travail que je vais vous présenter se place délibérément à la frontière entre sciences de la nature et sciences sociales. Plus précisément, entre ethnobotanique et anthropologie de la santé. Précisons aussi d’emblée que cet exposé s’inspire en grande partie d’une expérience personnelle de plusieurs années dans le cadre d’un programme de santé aux côtés de chamans ayahuasqueros amazoniens. Et que par conséquent, la transe chamanique qui sert de base à cet exposé fait référence à un état psychique particulier induit par l’absorption d’une préparation d’origine végétale appelée ayahuasca en langue quichua.

Décoction prolongée
Préparation de l'ayahuasca
chez les Indiens Shuar

Photo 1 : les ingrédients

Photo 2 : une décoction de 3 à 6 h

Photo 3 : une filtration sommaire
Filtration
                      sommaire

Ce breuvage traditionnellement utilisé par presque toutes les ethnies d’Haute-Amazonie est issu de la décoction prolongée de deux plantes différentes : la liane de Banisteriopsis caapi et les feuilles de l’arbuste Psychotria viridis. Le mélange de couleur marron et fortement amer contient de nombreux alcaloïdes psychotropes qui agissent de manière synergique et dont les plus importants sont la diméthyltriptamine (DMT) et des composés de la famille des béta-carbolines tels que l’harmine et la tétrahydroharmine (THH)1. Les scientifiques continuent de se demander comment des Indiens sans écriture, ni techniques d’investigation formelle, par ailleurs immergés dans une extrême biodiversité, ont pu trouver une telle préparation, car seule l’association savante de deux plantes, l’une potentialisant l’autre, permet d’obtenir des effets psychotropes. C’est justement tout l’objet de notre exposé que de tenter de formuler des pistes de compréhension de ce qu’est l’intuition inventive des peuples premiers. A ce stade de la présentation, contentons-nous d’observer que quasiment tous les peuples dits primitifs ont recherché et trouvé le moyen d’extraire des composés psychotropes de leur environnement végétal. Mais revenons aux effets pharmacocliniques de ces composés.
L’harmine et la THH sont des inhibiteurs sélectifs de la mono-amine-oxydase (IMAO) et à ce titre, de puissants antidépresseurs2. Associées à la DMT, un analogue de la sérotonine réputé inactif par voie orale, elles empêchent sa dégradation digestive et favorisent ainsi son absorption ce qui conduit de manière conjointe à multiplier par deux le taux de sérotonine cérébrale circulante, principal neurotransmetteur du cerveau, pendant une durée de quelques heures3. L’effet clinique corollaire à cette importante hausse de sérotonine a été fort maladroitement qualifié d’hallucinatoire. L’ayahuasca générerait des visions imaginaires sans commun rapport avec la réalité. Or ce n’est pas du tout le point de vue des utilisateurs traditionnels de l’ayahuasca dont la conception de la réalité et de l’illusion est fort différente de la nôtre. Pour eux, l’ayahuasca leur ouvre des portes d’une réalité « plus solide » ou « plus complète » que celle que nous laisse entrevoir nos sens à l’ordinaire. De fait, tous les Occidentaux qui ont expérimenté ce breuvage vous diront avoir ressenti « des modifications de la conscience de soi et une transformation des rapports avec le monde »4, sentiments fort éloignés d’une confusion mentale à l’égard des personnes, de l’espace ou du temps. C’est cette expérience vécue qui a poussé bon nombre d’auteurs à proscrire les termes « hallucinogène », « délirogène » ou même « psychédélique » pour leur préférer « enthéogène » (générateur d’un sentiment divin à l’intérieur de soi), « adaptogène » (favorisant l’adaptation à l’environnement) ou encore « empathogène » (améliorant le contact avec les autres). La bataille des mots est loin d’être innocente. Car ceux qui rejettent ces nouvelles terminologies sont précisément ceux qui se refusent à expérimenter sur eux-mêmes un tel état...
Quel est donc ce fameux état que nous venons de décrire en terme de modifications neurobiologiques ? Il est commun de l’appeler transe, mais l’on pourrait tout aussi bien parler d’état second ou même d’état modifié de conscience (EMC). Des phases d’hyperexcitation et de catalepsie extatique se succèdent dans des proportions variables d’un sujet à l’autre. Les sens se trouvent décuplés. Le cours de la pensée semble accélérée, le sujet est « ailleurs ». Ces changements tant perceptuels qu’émotionnels conduisent la psyché à construire des significations nouvelles de la réalité. C’est là que l’on peut parler de « visions » comme étant le résultat d’une réinterprétation de la réalité lorsque les cadres psychiques ordinaires sont relativisés, voire même abolis. La transe vécue comme une expérience hors de soi (OBE) conduit à sentir le monde différemment, un peu comme si notre réceptivité s’en trouvait modifiée. Les chamans amérindiens en parlent avec leurs mots :
« Pour comprendre (le monde), il faut prendre la Grand-Mère Ayahuasca »
« Elle est une plante enseignante, intelligente, maîtresse »
«Elle travaille en moi. Tout ce que je dis vient de la plante. C’est elle qui me l’a appris »
« Elle permet de voir le corps en transparence et de localiser une zone opaque, siège de la maladie »
« Elle fait venir à moi les plantes qui conviennent à mon patient »


A la lumière de ces quelques phrases, on ne peut être qu’impressionné par le lien fort que les chamans tissent avec les plantes. Tout évoque l’existence d’une communication à double sens. C’est pour mieux appréhender celle-ci que je vous propose de passer en revue les différences majeures qui séparent les règnes végétal et animal5 :

1.    Dans l’évolution, les plantes sont historiquement antérieures aux animaux. On peut parler à certains égards d’une relation mère-enfant.

2.    Les plantes sont autotrophes donc autonomes, alors que les animaux dépendent des plantes pour leur survie.

3.    De par leur fixité, les plantes n’ont d’autres ressources que de s’adapter au milieu où elle se trouve notamment en consacrant 90 % de leur génome à la synthèse chimique. Les animaux de par leur mobilité ont la capacité de fuir et ont développé un système nerveux central adapté à la fuite.

4.    Les plantes développent de grandes surfaces et de petits volumes. Elles sont douées d’une grande plasticité et fluidité ; le règne animal morphologiquement prédéterminé est exactement à l’inverse.

5.    Les plantes ont une longévité bien supérieure aux animaux. Leur taux de mutagénèse est très élevé alors que chez l’animal, une mutagénèse élevée est létale. Autre particularité du règne végétal, il existe une seule lignée cellulaire indifférencié capable de donner des cellules somatiques ou germinales à tout moment (d’où leur plasticité).

6.    A la différence des animaux, le règne végétal possède plusieurs voies de reproduction possibles et ne se contente jamais de la voie sexuée : rejet, autogreffe, bouturage, hybridation, fécondation sèche, procréation retardée (graines)...

Cette énumération de caractéristiques distinctes montre à quel point les deux grands règnes vivants ont choisi des voies d’évolution différentes. Si le règne animal a opté pour une évolution génétique trans-générationnelle, le règne végétal a misé sur une évolution tout azimut incluant le trans et l’intra générationnel. La co-évolution élaborée par les orchidées est à cet égard l’exemple le plus frappant : une fleur non seulement émet des exophéromones6 à plus de cent mètres de distance pour attirer les abeilles mâles, mais elle parvient aussi à les leurrer en reproduisant physiquement les contours d’un hypothétique partenaire, tout ceci pour assurer une reproduction sexué dont le seul avantage est sa dissémination sur de vastes distances. Ainsi l’orchidée utilise-t-elle les abeilles pour voyager !
A partir de cet exemple, il est légitime de se poser la question si les plantes n’utiliseraient pas l’homme pour assurer leur dissémination, même si cela devait être au prix de quelques modifications phytochimiques mineures. Dans un monde qui perdrait toute once d’anthropocentrisme, voici que des plantes produiraient des composés psychotropes pour améliorer leur reproduction, alors que d’autres opteraient pour la production d’amidon aux vertus alimentaires dans le but de coloniser la terre...
chacruna, yagé et ayahuasca, 3 composants
                parfoisSi les plantes tentaient de communiquer avec l’homme, il y a fort à parier qu’elles utiliseraient l’une des spécificités du genre humain, la culture. Dans les sociétés sédentaires agricoles, on peut par exemple s’interroger sur le degré de coopération des plantes dans les phénomènes ayant concourus à leur domestication. En d’autres termes, les céréales ont–elles été transformées de manière passive par les premiers agriculteurs ou bien ont-elles pris une part active à cette évolution ? Ailleurs, on observe que les sociétés semi-nomades ont sacralisé leur source alimentaire sylvestre principale comme le palmier sagoutier, au point d’en assurer une gestion rigoureuse. Qui donc des hommes ou du palmier en tire le meilleur profit ? Enfin, chez les peuples chasseurs-cueilleurs, au demeurant peu transformistes de leur environnement, les plantes psychoactives peuvent être perçues comme étant une réponse adaptative dans un contexte de co-évolution homme-plante, c’est à dire qu’elles se seraient transformées chimiquement pour être reconnues puis transplantées par l’homme7.

Même si l’évolution du vivant reste un grand mystère, prêter une telle intentionnalité aux plantes dépasse bien sûr notre entendement ou plus exactement notre... conception du monde. A l’inverse pour les peuples chamaniques, l’étroite symbiose et interdépendance de tous les êtres vivants, illustrées en particulier par le concept générique du « Grand Tout », s’impose comme une évidence. Il s’agit là d’une écologie intuitive et métaphorique qui s’élabore individuellement à partir des rêves et des visions pour ensuite s’ancrer sociologiquement dans les mythes et les légendes.
Une phrase d’un chaman shuar résume bien cette position : « On ne trouve pas les vertus médicinales d’une plante, c’est elle qui se manifeste à nous. ». Ainsi les Indiens prêtent-ils aux plantes une certaine mobilité dans l’espace-temps, une capacité de communication inter-espèce, voire des facultés anthropomorphes : « Elles se mettent en travers de notre chemin ; elles nous appellent ; elles changent (d’attitude) si on leur parle. ». Or cela n’est qu’un langage métaphorique propre aux peuples chamaniques destiné à traduire leur conviction concernant l’existence d’un lien constant et quotidien entre les deux règnes vivants.
D’autres auteurs ont essayé d’élaborer des pistes de réflexion permettant d’objectiver cette cohérence du vivant et même de la matière en son entier incluant les lacs, les montagnes, les étoiles considérés comme des êtres vivants par les chamans. Au travers de ces théories, l’enjeu majeur n’est pas tant de valider le savoir autochtone, mais de découvrir quel est le véritable mode d’acquisition de ce savoir dont on sait seulement qu’il est intuitif et non déductif. L’anthropologue Jeremy Narby, inspiré par le gène égoïste de Dawkins, a notamment suggéré que les visions réitératives de serpents enlacés pouvaient être des informations génétiques décodées par les chamans ayahuasqueros8. Le physicien Joël Steinheimer pense que leurs chants de guérison (icaros, kamlanies), tout droit inspirés par les transes chamaniques, se calquent sur les structures vibratoires de certaines protéines humaines. Ripinsky-Naxon, sur les traces de David Bohm et de Rupert Sheldrake, évoque l’existence d’une mémoire de l’univers directement accessible aux chamans qui n’est pas sans rappeler le Dreamtime des aborigènes australiens. Enfin, l’ethnobotaniste Terence Mc Kenna émet l’hypothèse osée que l’hominisation, c'est-à-dire l’augmentation du volume cérébral et l’acquisition du langage, n’a pu se faire que par l’incorporation accidentelle mais répétée de composés psychotropes dans l’alimentation de certains singes9
Pour beaucoup d’anthropologues (essentiellement européens) et d’ethnopsychiatres, ces différentes théories correspondent à ce que Jean-Pierre Chaumeil10 a appelé un « durcissement des approches du chamanisme visant à lui trouver des bases plus rationnelles ». Il va sans dire que l’ensemble des pratiques chamaniques ne procèdent pas forcément d’une haute inventivité dans le domaine des sciences de la nature et que bon nombre d’entre elles, telles que les actes de sorcellerie par exemple, relèvent pour une bonne part des sciences sociales. Dans cette perspective, on peut avancer que les chamans ne parviennent pas toujours à obtenir des « visions signifiantes » et qu’ils doivent alors se contenter de leurs acquis antérieurs (ou culturels, archétypaux diront les ethnopsychiatres) pour soigner dans l’urgence l’infortune pour laquelle on les sollicite.
Il reste que l’attirance de l’homme pour les substances psychotropes est une constante historique. On peut bien sûr y voir une démarche thérapeutique visant à soulager son angoisse existentielle. Mais si l’on prend la peine d’écouter les chamans, il y a dans ces plantes qu’ils considèrent comme sacrées, une source d’information pour comprendre et agir sur le monde. L’inspiration divine ou l’intuition, encore appelée révélation, ne serait alors qu’une vision signifiante qui s’obtient au prix de l’abolition de l’état ordinaire de conscience. Ayahuasca, danses produisant une hyperoxygénation du cerveau, jeûnes ou claustrations prolongés, douleurs auto-infligées sont des techniques simples permettant d’accéder à un état de précognition, durant lequel les fils de la rationalité se dénouent pour aller à la rencontre de l’Autre au sens large du terme. Cet Autre n’est pas l’au-delà, mais bien l’univers en son entier et celui-ci à toutes les caractéristiques d’une entité cohérente... qui n’a de cesse d’engager une communication constante entre toutes ses parties. Si tel était le cas, comment ne pas imaginer que l’intuition est précisément l’une des résultantes de cette communication entre différentes parties d’une vaste unité.

Notes :
(c)
                    Sairy
1. BOIS-MARIAGE F., Ayahuasca : une synthèse interdisciplinaire, Psychotropes, Vol 8, n°1
2.  La THH serait même un inhibiteur de la recapture de la sérotonine (IRS) in BOIS-MARIAGE F., ibid
3. A  noter que le Prozac, antidépresseur bien connu, augmente ce même taux de sérotonine de 5 à 10 % durant toute la durée du traitement (c’est à dire pendant plusieurs mois).
4. VALLA J.P., Les états étranges de la conscience, PUF, 1992
5. HALLE F., Eloge de la plante, Ed. du Seuil, 1999
6. Composés volatiles servant à une communication inter-espèce et même inter-règne
7. Cette hypothèse prend un certain relief lorsque l’on sait que la sérotonine a été qualifiée de « molécule du bien-être ».
8. NARBY J., Le serpent cosmique, Ed. Georg, 1996
9. McKENNA T., La nourriture des dieux, Ed. Georg, 1998
10. CHAUMEIL J.P., Voir, savoir, pouvoir, Ed. Georg, 2000


Copyright Jean-Patrick Costa, Septembre 2002

Pour aller plus loin : L'évolution humaine et la transe

"Considérez un instant la révolution agricole du point de vue du blé. Voici dix mille ans, le blé n’était qu’une herbe sauvage, parmi tant d’autres, cantonnée dans une petite partie du Moyen-Orient. À peine quelques petits millénaires plus tard, le voici qui poussait dans le monde entier. [...] Le blé y parvint en manipulant Homo sapiens à son avantage. [...] Comment le blé a-t-il convaincu l’Homo sapiens d’abandonner une assez bonne vie pour une existence plus misérable ? " Yuval Noah Harari, Sapiens, une brève histoire de l'humanité (2012)

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QUELQUES SITES DECRIVANT LES EFFETS DE L'AYAHUASCA

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                    WorldInterview de Jean-Patrick Costa

Récits recueillis par l'Association Arutam

Récit de Michael Harner

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Récit de Benoît Pironneau

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Quelques paroles de Jan Kounen et Vincent Cassel sur leur expérience psychotrope en Amazonie péruvienne :
Film Bluberry
Vincent Cassel :
Il y a cinq ans, en Amazonie, Jan Kounen m'a présenté une tribu indienne, les Shipibos-Conibos, et un de leur chaman m'a initié. En ingérant un psychotrope, j'ai eu un aperçu de la puissance de notre inconscient. Ce fut une claque magistrale ! Je sentais ma peau glisser le long de mes muscles. J'ai alors pris conscience de ma condition animale (...) et perdu contact avec la réalité ordinaire. C'est ce que l'on voit dans le film : on ne vous dit rien, on vous guide simplement. On est assailli par des choses inexplicables. On va jusqu'à pousser des cris de frayeur. Et tout à coup, on entend le chant du chaman qui vient vous chercher... (VSD du 29/01/04)
Jan Kounen : L'expérience chamanique n'est pas religieuse ou purement spirituelle. Un chaman ne vous guide pas pour que vous fassiez un apprentissage métaphysique, mais pour vous soigner et rééquilibrer votre rapport à la réalité. C'est une thérapie ancestrale, vieille de dix milles ans, qui utilise des outils hypercomplexes, une technologie de l'esprit en somme. Je vois aujourd'hui une analogie entre l'expérience chamanique et le fait d'aller voir un film : pourquoi va-t-on s'asseoir dans une salle obscure ? C'est en fait une forme d'initiation... (Studio Février 2004)



BD Le Territoire T4 Ed.
                        Delcourt (c)


Arutam déplore l’arrêté du 20 Avril 2005 classant l’ayahuasca dans la liste des stupéfiants

Compte tenu de cette situation, Arutam a décidé de ne plus organiser de rituels chamaniques
en France avec plantes psychoactives. Elle continuera cependant à défendre les médecines traditionnelles des peuples premiers, notamment en permettant à ses adhérents de rencontrer
des chamans
dans leur pays et en diffusant ce T-shirt portant au dos la mention :
"Savoirs autochtones, Patrimoine de l'Humanité".


Une sélection des livres sur l'ayahuasca avec Amazon.fr

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