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MÉDECINES CHAMANIQUES

Cosmovision
                      Shuar
Souffle de l’esprit, alliance avec la nature, globalité de l’univers, voici que reviennent à la mode des pensées que le XXème siècle avait oubliées. Véritable pirouette des Temps Modernes, cette autre façon de percevoir le monde resurgit presque par surprise des entrailles mêmes de l’humanité. A vrai dire, elle fut pendant des millénaires la voie spirituelle et instinctive de l’humanité, avant d’être étudiée, non sans une certaine condescendance par l’Homme Blanc, sous le terme générique de chamanisme. A la fois ancêtre des "grandes" religions et technique archaïque de guérison, on se précipitait à son chevet pour en recueillir ses ultimes soupirs. Contre toute attente, le chamanisme est resté bien vivant... il s’est adapté aux nouvelles contraintes en prenant de multiples formes dites néochamaniques, il se propose même aujourd’hui de pénétrer la modernité jusqu’à la réformer.

Définir le chamanisme est certainement une entreprise des plus délicates tant la diversité de ses formes d’expression est immense. Le terme même de chamanisme faisant référence à une doctrine ou un culte établi est d’ailleurs fort mal adapté pour tenter de le cerner. Il serait plus opportun de parler de chamanismes au pluriel afin d’insister sur ses multiples facettes et interprétations du monde, voire de chamanité pour mieux traduire cet état d’esprit si particulier qui forge toutes les cultures dites primitives et qui probablement a pris naissance dés l’apparition des premiers hommes sur Terre.
Des chamanes de Sibérie (saman en langue Toungouse) aux hommes-médecine des Amériques en passant par les sorciers-guérisseur d’Australie ou d’Afrique sans oublier nos druides, chaque continent a vu surgir une infinité de versions du sacré, chacune d’entre elles s’illustrant par une pratique spécifique fondue dans une culture, une géographie, un climat, un mode de vie. Aussi différentes que puissent être ces visions du sacré, une idée centrale forge leur unité : hors de portée de nos cinq sens, la nature possède en son sein des « forces » actives sur la vie ordinaire. Appelées esprits ou flèches magiques, elles peuvent être perçues de tous, mais seul le chaman grâce à un apprentissage particulier parvient à les atteindre et les manipuler. En d’autres termes, le point de rencontre des mille versions du chamanisme réside dans une certaine forme de sacralisation de la nature, ce qui précisément le rend attrayant en ces temps d’écologisme.

Perception culturelle du monde et chamanisme

Le chamanisme ne peut cependant pas se réduire à une simple vénération des forces cachées de la nature car il se veut avant tout une manière d’envisager le monde et d’interagir avec lui. Plus qu’une voie spirituelle quelque peu abstraite, il est un modèle de vie cherchant à mettre en pratique au quotidien l’alliance avec l’univers, une sorte de fusion totale qui conduit à des notions de temps et d’espace bien différentes de celles aujourd’hui couramment admises.
La pensée sauvage refuse notamment l’idée d’un monde extérieur, indépendant et hostile à la survie de l’individu. Elle se fonde au contraire sur un principe simple, traduit ici en termes occidentaux : l’univers contient l’homme et l’homme renferme l’univers. Abolissant toute idée de lutte, l’être humain n’est pas seulement dans la nature, il est la Nature. On a trop souvent voulu réduire cette position à une sorte de soumission de l’être humain aux forces de la nature. Or, il n’en est rien. Car à l’instar de la notion de « Terre-Mère » chère à tous les Amérindiens, c’est bien de complicité ou de connivence dont il faut parler. Ainsi à titre d’exemple, la foudre qui s’abat tout près du village n’est pas perçue comme un déferlement des puissances hostiles, mais sera interprété sous la forme d’un message adressé aux hommes, lesquels en sont peut-être la cause par leurs actes récents. De même, l’ours, le loup, l’anaconda ou le jaguar, animaux capables d’attaquer l’homme dans certaines circonstances, sont systématiquement considérés comme nos proches ancêtres avec la volonté évidente de forger une alliance avec eux plutôt que de verser dans une peur irrationnelle. Ici, les légendes ne racontent pas le monde, elles sont littéralement investies du pouvoir de créer la réalité, une réalité mouvante de par le mode de transmission oral, mais une réalité à la mesure des hommes et que les anthropologues ont appelée cosmovision.
Sans cesse à l’écoute des forces qui meuvent la nature, le sauvage entretient ce lien magique qui le relie à l’univers entier. Cette vision le transcende, il n’est plus seul mais en communion avec le « Grand Tout », une sorte de confident mystique de l’univers. Humble particule d’une fresque grandiose, il a su cultiver une certaine conception de la solidarité aujourd’hui inconnue en Occident : les hommes étant reliés entre eux et avec leur environnement, toute modification d’attitude de l’un d’eux ou événement naturel influencera leur propre vie. En terre sauvage, il y a comme de la prudence ou de la précaution à ne pas gêner l’équilibre du Grand Tout et un souci constant de se fondre avec celui-ci comme pour mieux profiter de son étonnante dynamique.
La pensée sauvage refuse aussi l’idée d’un temps linéaire déroulant son intraitable empreinte sur l’espace. Aux antipodes de cette conception, les peuples de la nature affectionnent dilater l’instant présent au point d’en oublier leur passé et de ne rien attendre du futur. Par exemple, pour beaucoup d’entre eux, le premier homme est né tout au plus deux ou trois générations avant les derniers aïeux qu’ils ont connus. Etouffer la marche du temps, c’est en quelque sorte rendre à l’espace son entière puissance. On parvient alors à saisir toutes les forces de l’univers concentrées en un seul instant dilaté et omnipotent. Celles-ci dansent une sarabande éternelle et l’homme pris dans son tourbillon se doit d’interagir avec elles pour maintenir le miracle de sa vie. Sauver sa vie n’est pourtant pas le sentiment qui s’en dégage. On pourrait presque dire qu’il faut savoir donner sa vie pour qu’elle existe vraiment. Aussi, il n’est pas étonnant de constater que pour tous ces peuples, le prestige et les valeurs morales ont plus d’importance que les aspects matériels. Conséquence incontournable de cette disposition d’esprit, la vie et la mort se côtoient en permanence. L’une et l’autre sont à l’oeuvre en même temps et rien ne servirait à repousser l’une au profit de l’autre, telle la surprenante attitude des peuples premiers pour qui la notion de survie est en elle-même inconcevable.
Le chamanisme est à n’en point douter l’héritier légitime de cette façon ancestrale de penser le monde. Il se propose de plonger au delà de nos sens à la recherche de cette autre partie du monde qui nous échappe. Voyages hallucinatoires, transes extatiques, envoûtements, c’est dans une sorte de « réalité profonde » que se meuvent les chamans. Mais leurs efforts seraient vains, si tout un peuple derrière eux ne se sentait pas concerné. En terre sauvage, il est du ressort de chaque homme, de chaque femme d’aller à la rencontre des signes annonciateurs du monde total. Plus qu’un devoir, cela est devenu le sens de leur vie comme de leur mort. Car cette réalité-là est perçue comme le cadre élargi de la vie, la véritable dimension dans laquelle il faut agir pour orienter le modeste destin de chacun.

L’acte thérapeutique des chamans

Alliance des hommes avec la nature, alliance des hommes entre eux, la voie spirituelle des chamans, de par son caractère profondément holistique s’exprime tout autant si ce n’est plus, au sein d’une troisième alliance essentielle, celle de l’esprit et de l’âme avec le corps. Car si le chamanisme s’emploie à insérer l’homme dans son milieu puis à cimenter le lien social, il ne s’exprime pleinement que dans un secteur touchant l’individu au plus profond de son être : la santé. Ainsi et on l’oublie souvent, les chamans sont des guérisseurs avant même d’être des hommes porteurs de la « bonne parole ».
Le concept chamanique de la maladie se retrouve pratiquement à l’identique chez tous les peuples de la nature. Il est d’ailleurs une étonnante synthèse de leur spiritualité : un corps tombe malade lorsque les relations qu’il entretient avec l’esprit (ou l’âme), les autres hommes et/ou l’univers relèvent d’un déséquilibre. Autrement dit, la maladie survient lorsque les actes d’un homme sont en désaccord avec ses sentiments ou ses pensées, ou bien lorsqu’il rompt l’harmonie des relations avec ses semblables ou encore lorsqu’il déroge à l’équilibre des forces de l’univers. Dans tous les cas, il s’agit toujours d’un « défaut » dans l’interaction avec le monde environnant, ce que précisément un chaman peut corriger grâce à sa capacité d’agir sur les forces du monde.
Autre fait important, la maladie est perçue comme fulgurante. Ainsi dans le monde total, un petit désordre organique peut conduire à la mort à tout instant.  Et de façon réciproque, la guérison ne peut être qu’instantanée et complète. Lorsqu’une maladie se prolonge ou bien disparaît puis réapparaît, le patient sera persuadé que la véritable cause de son affection est restée hors de portée du guérisseur, il cherchera d’autres voies, d’autres chamans plus puissants.
La plupart des ethnies reconnaissent aussi deux grands types d’affections, d’une part celles causées par un envoûtement au sens large du terme et d’autre part celles issues d’un désordre purement physique. De manière simplifiée, les désordres intérieurs sont soignés en première intention par des plantes médicinales sachant qu’à travers elles, c’est le souffle guérisseur de l’univers qui est considéré comme l’agent thérapeutique. L’énergie de la plante remonte à la source du déséquilibre et efface sa trace dans le corps. Lorsque les plantes ne parviennent pas à guérir le patient, celui-ci en conclura tout naturellement qu’il a été ensorcelé, ou en d’autres termes que son âme est touchée et ceci indépendamment des symptômes qui sont pourtant restés les mêmes. C’est là qu’entre en jeu le chaman.

L’art du chamane-guérisseur repose essentiellement sur des techniques d’altération de la conscience permettant d’atteindre ce que l’on appelle des états modifiés de conscience (EMC). La transe extatique obtenue à l’aide de danses, de sons et de litanies est le mode le plus répandu dans le Grand Nord (Sibérie, Amérique du Nord) tandis que les plantes hallucinogènes sont surtout utilisées par les peuples des pays chauds. Dans les deux cas, la conscience du guérisseur parce qu’elle est amenée à un état différent, deviendrait « réceptrice » des forces cachées de l’univers ce qui lui permettrait d’interagir avec elles. Un tel résultat ne s’obtient qu’après des années d’enseignements et de travail sur soi. Même si en théorie toute personne peut approcher cet état, certaines semblent plus douées que d’autres. Selon les cultures, elles auraient reçu de leurs proches cette fameuse disposition soit de manière héréditaire, soit au contact d’un vieux chaman sur le point de mourir, soit lors d’un événement particulier de leur vie aux frontières de la mort. Partout les chamans insistent sur leur initiation, ils parlent volontiers à son sujet d’une « petite mort », une expérience baignée de souffrance qui les a radicalement transformés. Leur vision du monde a changé ; ils se sont alliés à des esprits auxiliaires qu’ils retrouvent régulièrement pour mieux poursuivre leur quête dans ce que certains ethnologues appellent « la réalité cachée » et d’autres « le monde-autre ». La bataille des mots est d’ailleurs loin d’être innocente. Car si le premier terme recueille en général la faveur de ceux qui ont expérimenté les EMC, le second convient mieux à ceux qui s’en... méfient. Elle trahit surtout deux interprétations opposées du chamanisme : l’une soutenant qu’il existe une « autre dimension » de l’univers accessible à l’homme sous certaines conditions et l’autre réduisant le chaman a un excellent psychothérapeute, voyageur émérite de l’imaginaire culturel.

(c) François AncelletCeci étant précisé, la guérison chamanique repose chez tous les peuples de la nature sur un principe identique : le chaman est considéré comme étant en capacité d’agir dans le monde non-ordinaire lequel est plutôt perçu comme contigu, omniprésent, pénétrant et englobant tout à la fois. Par la force de ses pouvoirs et de ses connaissances, il entre dans un combat visant à rétablir un équilibre précédemment rompu. Chez les Sibériens, les chamans parlent plus volontiers d’aller récupérer l’âme perdue ou volée du patient. En Amazonie, le corps vu en transparence trahit une zone obscure, le chaman aspire par la bouche l’énergie néfaste qui s’y est nichée (flèche), il doit ensuite la neutraliser avant de la rejeter dans l’univers. Cette opération n’est jamais sans danger pour le guérisseur, car l’énergie aspirée peut parfaitement se retourner contre lui. Elle rappelle en permanence au chaman qu’il n’est rien d’autre que le modeste gardien du secret de la guérison. S’il venait à se prendre pour un individu tout puissant, un prêtre, un chef, alors l’univers saurait lui rappeler en un seul souffle quelle est sa juste place...
Guérisons instantanées, lésions se refermant à la vitesse de l’esprit, les chamans aux limites de leur alliance avec l’univers parviennent à réaliser des miracles, mais doivent aussi parfois renoncer, lorsque la mort s’approche de trop près. Endossant alors leur rôle de guide spirituel, c’est de nouveau avec les vivants qu’ils s’apprêtent à travailler pour leur faire accepter la mort d’un proche. Car il faut maintenant se préparer à aider le futur défunt à quitter son enveloppe charnelle. Corps et esprit changent juste d’état et se remettent en jeu dans le grand cycle de la nature.  Quoi de plus naturel pour des hommes et des femmes qui ont appris dés leur naissance que la vie n’est pas un combat mais un don. Autant ils ont su se donner à la vie sans calcul, ni retenue, en vivant l’instant présent, autant ils sauront se donner à la mort pour que la fête éternelle du monde continue.

Comprendre le chamanisme

Le chamanisme, décliné sous des milliers de formes différentes, n’est ni une médecine à part entière, ni une religion en elle-même, il est en fait le mélange inextricable des deux. Voie spirituelle qui enseigne à l’individu comment se fondre avec l’univers entier, il est avant tout une façon de percevoir, de pratiquer et même de créer le monde dans l’alliance tout en cultivant la diversité. « L’unité dans la diversité » telle pourrait être sa devise.
Ses racines s’ancrent au plus profond de la perception du monde des premiers peuples nomades chasseurs-cueilleurs. Sans aucun écrit, celles-ci se sont perpétuées pendant des millénaires jusqu’à nos jours par la puissance vivante du verbe. Un peu comme si l’histoire et le progrès n’existaient pas... Autant dire que lorsque l’on tente de pratiquer le chamanisme, ce dernier nous interpelle sur ce que nous avons gardé de sauvage en nous... Sauvage, bien sûr, dans le sens de sylvicole, habitant des forêts et habité par la nature...
Méditation au pied d'un arbre sacré d'Amazonie -
                  (c) Healeah-ArutamIl reste que l’analyse froide et extérieure des Occidentaux nous propose une autre version du chamanisme. Présenté sous la forme d’une simple solution utilitariste visant à vivre en société, à se soigner et à satisfaire les besoins essentiels de l’homme, il ne serait alors qu’une première et grossière tentative de s’approprier le monde. Les chamans avaient à faire face à l’urgence ; ils devaient sauver la communauté de la famine en faisant en sorte que le gibier s’offre au chasseur ; ils devaient expliquer et justifier la souffrance, l’injustice, les intempéries, la mort ; ils devaient aussi soulager les malades et résoudre les conflits du clan. Tout à la fois prêtres, sociothérapeutes, médecins, devins, conseillers de guerre et sages, ils ne seraient que l’état indifférencié de ce que nous avons su décortiquer.
La différence immense entre ces deux versions illustre le gouffre qui sépare la pensée des peuples de la nature de celle des « civilisés ». Après avoir considéré les chamans comme une incarnation du diable, puis comme des charlatans, voire des psychopathes, la version la plus reconnue en ethnologie semble engluée dans notre propre conception linéaire du temps et de l’évolution du vivant, un vivant qui à notre image serait en guerre contre l’univers entier... Certains anthropologues d’avant-garde, anglo-saxons pour la plupart, ont alors sauté le pas ; ils cherchent dans la physique quantique, de nouvelles pistes de compréhension, ce qui nous montre à quel point les chamans restent des êtres… insaisissables !

L’avenir du chamanisme

Face aux contraintes grandissantes du monde moderne, le chamanisme dans sa conception originelle semble n’avoir aucune chance de se maintenir. Les peuples autochtones qui le pratiquent encore sont en pleine déliquescence. Leur mode de vie est sur le point de disparaître et leur culture ne pourra se maintenir que de manière parcellaire sur de minuscules territoires de plus en plus convoités par l’économie mondiale. Personne ne parierait donc une flèche magique sur son avenir, d’autant que le chamanisme apparaît comme un tout indivisible. Et pourtant…
Fort curieusement en effet, le chamanisme résiste mieux que les traditions. A la manière des rebouteux et autres magnétiseurs qui en Europe continuent de survivre dans la discrétion, les chamans réussissent à s’accommoder de la pollution des villes... Ils profitent de l’élan écologiste et même mondialiste pour réapparaître ici ou là sous des formes syncrétiques néochamaniques tels que le New Age, le Santo Daime ou la Native American Church. Ailleurs, dans de petites communautés néorurales, on réinvente à tâtons une perception du monde et des pratiques de vie identiques à celles des chamans.
Qu’est-il donc en train de se passer ? Ultime sursaut avant l’extinction définitive de ce que nous avons de sauvage en nous ou bien renouveau post-moderne dans le sillage d’une écologie spiritualiste, nul ne peut le dire. Tout au plus peut-on avancer que contre vents et marées, l’alliance avec l’univers reste encore une version possible pour l’humanité. Entre universalisme d’un genre nouveau et humanisme déjà ancien, porte caution d’un matérialisme ravageur, elle devra choisir....

Copyright Arutam, Juillet 2000

Représentation de l'effet tunnel vers la réa
Pour en savoir plus :
Ayahuasca

Ethnomédecine
Néochamanisme
Chamanisme Shuar
Interview de l'auteur ou [Version PDF]
La Tribune du Néochamanisme
L'évolution humaine et la transe
Chamanisme, le point de vue d'un scientifique


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NOTRE AVIS SUR LES LIVRES EN FRANCAIS TRAITANT DU CHAMANISME

Critères de sélection : ouvrage apportant une réelle contribution à la compréhension des chamanes.
Cotation :     *** : Excellent     ** : Bon     * : Intéressant
Mention spéciale
Costa Jean-Patrick, Les chamans hier et aujourd'hui, Ed. Alphée, 2009 (2001), ***
Hancock Graham, Surnaturel, Ed Alphée, 2009, ***
Mc Kenna Terence, La nourriture des dieux, Ed. Georg, 1998 (1992), ***
Narby Jeremy, Le serpent cosmique , Ed. Georg, 2005 (1995), ***
Strassman Rick, DMT, la molécule de l'esprit, Ed. Exergue, 2006, ***
Shultes R. E. & Hofman A., Les plantes des Dieux, Ed. du Lézard, 2005 (1993), ***
Stéphanie Chayet, Phantastica, ces substances interdites qui guérissent, Ed. Grasset, 2020 ***

Ouvrages d'Ethnologie

Barou Jean-Pierre, Crossman Sylvie, Enquête sur les savoir indigènes, Ed. Indigène, 2001, **
Chambon Olivier, La médecine psychédélique, Ed. Les Arènes, 2009, **
Chambon Olivier, La révolution psychédélique , Ed. Trédaniel, 2020, **
Chaumeil Jean-Pierre, Voir, savoir, pouvoir, chamanisme chez les Yaguas, Ed. Georg, 2000, ***
Clottes Jean, Lewis-William David, Les chamanes de la préhistoire, Ed. du Seuil, 1996, **
Costa Jean-Patrick, L'Homme-Nature, Ed. Sang de la Terre, 2000, ***
De la Garza Mercedes, Le chamanisme Nahua et Maya, Ed. Tredaniel, **
Désiré-Marchand Joëlle, Origine et fin du monde, Ed. Salvator, 2012, **
Eliade Mircea, Le chamanisme et les techniques archaïques de l'extase, Ed. Payot, 1983 (réed.), **
Elkin Adolphus, Les chamanes aborigènes, Ed. du Rocher, 1998 (réed.), *
Feltes-Strigler Marie Claude, La médecine navajo, Ed. Indène,  2001, **
Furst Peter, La chair des Dieux : l'usage rituel des psychédéliques, Ed. du Seuil, 1974, **
Ghasarian Christian, Baud Sébastien, Des Plantes Psychotropes, Ed. Imago, 2010, *
Hell Bertrand, Possession et chamanisme, Ed. Flammarion, 1999, *
Harner Michael,  Hallucinogène et chamanisme, Ed. Georg, 1997, *
Hultkrantz Ake, Guérison chamanique et médecine traditionnelle, Ed. du Rocher, 1995, **
Huxley Aldous, Les portes de la perception, Ed. 10/18, *
Leterrier Romuald, Les plantes psychotropes et la conscience, Ed. Alphée, 2008, **
Narby Jeremy, Chamanes au fil du temps, Ed. Albin Michel, 2002, **
Narby Jeremy, Huxley Aldous, Anthologie du chamanisme, 2008, **
Nathan Tobie & Stengers Isabelle, Médecins et sorciers, Ed. Sanofi, 1999, **
Manoury Pierre, Encyclopédie du chamanisme, Ed. Trajectoire, **
Michel Jean-Dominique, Chamans, guérisseurs, médiums, au-delà de la science, Ed. Favre, 2011, **
Métraux Alfred, Religions et magies indiennes d'Amérique du Sud, Ed. Gallimard, 1967, **
Nicholson Shirley, Anthologie du chamanisme, Ed. du Rocher, 1987, **
Perlmutter David & Villoldo Alberto, Neuroscience et chamanisme, Ed. Véga, 2013, **
Perrin Michel, Les praticiens du rêves, Ed. PUF, 1992, *
Perrin Michel, Le chamanisme, Que sais-je ?, Ed. PUF, 1995, **
Rossi Ilario, Corps et chamanisme, Ed. Colin, 1997, **
Seaman Gary et Day S. Jane, Anciennes traditions, Ed. du Rocher, 1999, **
Shanon Benny, L'expérience de l'invisible, Ed.Interéditions, 2015 (2002), **
Vazeilles Daniéle, Les chamanes, maîtres de l'univers, Ed. Cerf, 1991, ***
Vitebsky Piers, Les chamanes, Ed. Albin Michel, 1995, **

Récits et aventures vécues
Beaugendre Myriam, Prendre soin de l'âme, Ed. Seuil, 2017, ***
Burroughs William, Lettres du yage, ED. Christian bourgeois 2008, (1963), **
Castaneda Carlos, L'herbe du diable et la petite fumée, Ed.Soleil Noir, 1972 (le premier), *
Clerc Isabelle, La France des chamans, Ed. Du Rocher, 1997, *
Correia Géraldine, Chamane, enseignement d'une vie chamanique, Ed. Pygmalion, 2016, **
Delacroix Jean-Marie, Ainsi parle l'esprit de la plante, Ed. Jouvence, 2000, *
Don Marcellino, Le voyage amérindien, Ed. L'Originel, 2000, **
Drouot Patrick, Le chamane, le physicien et le mystique, Ed. du Rocher, 1998, *
Duc Yves, Ayahuasca, du serpent au jaguar, Ed. Vega, 2015, **
Harner Michael, La voie spirituelle du chamane, Reed. Mama, 2011, (1982) **
Harner Michael, Caverne & Cosmos, Ed. Mama, 2014 *
Huguelit Laurent & Chambon Olivier, Le chamane et le psy, Ed. Mama, 2010, **
Huguelit Laurent, Mère, Ed. Mama, 2019, ***
Kounen Jan, Carnets de voyages intérieurs, Ed. Mama, 2011, ***
Lamb Franck Bruce, Un sorcier dans la forêt du Pérou, Ed. du Rocher, 1996, **
Lamb Franck Bruce, Au delà du rio Tigre, Ed. du Rocher, 1996, *
Narby Jeremy, Jan Kounen, Vincent Ravalec, Plantes et chamanisme, Ed. Mama, 2008, **
Magny Christophe, La voie de la nuit, Ed. Alphée, 2009, *
Mercier Mario, Chamanisme et chamans, Ed. Dangles, 1987, *
Perez Anne-Marie & Salen R.M., L'amazonie guérisseuse, Ed. Dervy, 2003, *
Oviedo Makarios Atawallpa, Le retour de l'homme rouge, Ed. Sang de la Terre, 2002, **
Perkins John, Enseignements chamaniques, Ed. Du Rocher, 1997, *
Schaller Tal, L'univers des chamanes, Ed. Vivez Soleil, 2002, *
Sombrun Corinne, Journal d'une apprentie chamane, Ed. Albin Michel, 2002, *
Van Eersel Patrice et Grosrey Alain, Le cercle des anciens, Ed. Albin Michel, 1998, *
Vigneron Gérard, Françoise Marie, Transes, médecines de l'âme, Ed. Souffle d'Or, 2010, ***
Villoldo Alberto, Chaman des temps modernes, Ed. Ada, 2017, **

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