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NOS PROJETS

jeune fille
                      zapara et bébé caïman

projet logo1. Sauvegarde de la langue Sapara

Proches voisins et ennemis ancestraux des Achuar, les Indiens Sapara ont été décimés au début du siècle par une épidémie de rougeole, leur nombre passant de près de 30.000 à quelques centaines en mois d'une décennie. Aujourd'hui, ce vaste territoire de plus de 3.200 km² a été repeuplé en partie par les Kichwa, les Achuar et les Shiwiar. Aussi, est-il fréquent de rencontrer en forêt un étonnant métissage entre les Jivaros et les ultimes Sapara.
La langue Sapara mourra dans la décennie à venir si nous ne faisons rien. Actuellement parlée par seulement une vingtaine de Sapara dont la plupart sont déjà âgés, cette langue, patrimoine immatériel de l’UNESCO, risque de s'éteindre à jamais emportant avec elle toute la profondeur des mythes et des légendes qui animaient un peuple entier. Peut-on encore faire quelque chose ?
Oui, il y a urgence à enregistrer les dernières paroles Saparas, urgence à retranscrire le vocabulaire, la grammaire et la syntaxe de cette langue pour qu'elle puisse être enseignée aux générations futures, pour que la diversité culturelle soit préservée, ici comme ailleurs.

L'association Arutam soutient la Nationalité Sapara d'Equateur (NASE), a rédigé un dossier complet sur la situation de ces Indiens et propose à toute institution intéressée de cofinancer un programme de sauvegarde de la culture et de langue Sapara en trois ans. Pour plus de renseignements sur ce projet, cliquez sur la doyenne des zaparas :

Puruña,
                  doyenne des Zaparas

projet logo2. Protection des territoires Shiwiar et Sapara

Sauver une langue, soigner des malades, tout cela est insuffisant si par ailleurs ces mêmes Indiens sont spoliés de leurs terres ancestrales ou doivent subir le saccage de leurs territoires. Fort heureusement, une partie des territoires Shiwiar et Sapara ont été reconnus officiellement par le gouvernement équatorien depuis 1992. Il n'en reste pas moins que rien n'a été fait depuis pour protéger efficacement leur biodiversité, source de vie pour de ces populations autochtones vivant encore de manière traditionnelle de la chasse, de la pêche, de l'horticulture et de la cueillette.

Vivre selon ses traditions est un droit fondamental reconnu de tous.

L'Organisation de la Nacionalité Sapara d'Equateur (NASE) et l'Organisation de la Nationalité Shiwiar d'Equateur (NASHIE) rassemblent 3.000 Indiens sur près de 600.000 hectares de forêt primaire. Elles représentent officiellement ces deux peuples vis à vis des instances gouvernementales et ont pour but de défendre leurs droits, leur culture spécifique et leur territoire.

Comment peut-on aider les Shiwiar et Sapara à défendre leurs territoires ?

Conscientes de la nécessité de préserver et gérer les ressources naturelles tout comme l'exceptionnelle biodiversité de leurs territoires, ces organisations autochtones ont rédigé un programme de gestion territoriale appelé " Plan de manejo ambiental ". Ce plan prévoit de :

Renforcer la cohésion ethnique et la participation communautaire aux décisions territoriales
Former des spécialistes autochtones en matière de gestion environnementale
Recenser les ressources naturelles du territoire et leur exploitation locale
Gérer ces mêmes ressources dans un souci de préservation de la biodiversité
Organiser un système communautaire de commercialisation pour certains produits
Mettre en place un système d'éducation bilingue

Les organisations indiennes s'engagent à financer ce programme à hauteur de 50 %, essentiellement par le volontariat de ses membres. Elles manquent cependant de moyens pour financer la formation, l'expertise technique et les déplacements en forêt par avion nécessaires à l'organisation de réunions entre les différents villages. Elles manquent aussi de matériel de communication (moteurs hors-bord, radios HF, panneaux solaires, matériel scolaire...).

Pour en savoir plus : Zéro Déforestation

Pour toute institution ou ONG intéressée par ce projet,
nous tenons à votre disposition le dossier complet.
Merci d'écrire au siège de l'association Arutam.

Vous pouvez aussi participer à titre individuel à ce projet
en envoyant vos dons à l'ordre de l'association Arutam.


torchère en Amazonie
                Equatorienne

projet logo3. Moratoire sur la prospection pétrolière

L'exploitation pétrolière en Amazonie équatorienne a commencé au début des années 70. Une génération plus tard, quelles ont été les conséquences pour les territoires autochtones ? Les Indiens Kichwa, Secoya et Siona ont eut à subir une véritable invasion de colons venus de la côte ou des montagnes. Des villes nouvelles ont jailli en plein cœur de la forêt vierge. La superficie des territoires indiens a été divisée par dix. Plus de 50 % de la forêt a été détruite. Et comme si cela ne suffisait pas, le reste de la forêt a été pollué par les eaux de forage, affectant gravement la faune, la flore et la santé des populations autochtones. L'affaire fut même portée devant les tribunaux américains. Texaco fut inculpé en 2001 pour négligence et mis en demeure d'indemniser les populations locales victimes d'une marée noire que personne ne pourra effacer.

Plongé dans une grave crise économique, rongé par la corruption, l'État équatorien, sous la pression du FMI, se voit obligé de poursuivre l'exploitation intensive des gisements pétroliers en Amazonie. Il vient d'ouvrir une nouvelle concession, la première en territoire Jivaro, les Blocs 24 et 25. Pour la première fois depuis le début de la prospection pétrolière en Amazonie, le front indigène composé d'Achuar, de Shuar et de Kichwa n'a jamais été aussi uni et solidaire, déterminé à empêcher l’entrée des compagnies et ceci malgré les pressions et offres de toutes sortes qui ont été déployées pour les diviser. Il y a deux ans, un groupe de prospecteurs venus en forêt pour tenter de négocier l'accord d'une poignée de familles a même été séquestré pendant plusieurs jours. L'affaire enflamma toute la région et eut pour conséquence de repousser pour un temps les velléités des compagnies pétrolières. Mais celles-ci reviennent maintenant à la charge....

Arutam soutient les Indiens d’Equateur dans leur droit à refuser l'exploitation pétrolière sur leurs terres.

Car trente années de prospection pétrolière intensive n'ont fait qu'appauvrir l'Equateur
Car les ressources renouvelables naturelles de ces concessions valent plus que son pétrole
Car les Indiens ont droit au respect sur leurs terres après plus de cinq cents ans d'oppression
Car la biodiversité de ces régions est un patrimoine à préserver pour les générations futures

La lutte de ces Indiens est aussi notre lutte, celle de remettre en question notre mode de développement basé essentiellement sur les énergies fossiles, notre mode de vie rivé au matérialisme, notre vision du monde construite sur une exploitation féroce de la nature. Nous avons à apprendre des peuples premiers pour bâtir un avenir qui respecte enfin la vie sur terre.

Pour en savoir plus sur la lutte des Indiens contre les compagnies pétrolières :
Amazonwatch et   ChevronToxico

Le 15 Février 2011,  après plus de 10 ans de procédure aux Etats-Unis,
TEXACO / CHEVRON a été condamné à verser une amende record de 8 milliards de dollars.

Jeune femme Zapara

Homme-Médecine Mentawai4. Rencontre Jivaro - Mentawai

99° Est 2° Sud, tout proche de la ligne équatoriale, les Mentawai de l’île de Sibérut, au large de Sumatra en Indonésie, se situent exactement de l’autre côté de la planète par rapport aux Indiens Shuar en Amazonie. Lorsqu’il fait jour ici, il fait nuit là-bas, et inversement. Ainsi pour les Indiens Jivaros, le pays des Mentawai se trouve sur la face cachée du monde. Par sa situation géographique, il est en quelque sorte le cœur du monde invisible…
Nous avons imaginé l’impossible : favoriser la rencontre de deux peuples premiers que tout oppose. Les uns sont les anciens réducteurs de têtes connus pour leur penchant guerrier, les autres se dénomment les Hommes-Fleurs et vivent en paix isolés sur leur île... Les uns se sont rassemblés en une puissante organisation autochtone, les autres sont totalement désorganisés politiquement et subissent une stratégie d’assimilation forcée par le gouvernement indonésien… Et pourtant, ils ont aussi beaucoup de choses en commun : leurs chamans, leur cosmovision, leur vie en harmonie avec la forêt, etc…
Cette rencontre impossible qui permettrait à des Mentawai de découvrir la plus grande forêt du monde et à des Indiens Shuar de voir la mer pour la première fois, tout en échangeant leurs expériences réciproques face à la modernité, est une aventure extraordinairement symbolique. Elle mériterait que des journalistes s’emparent de cette idée pour en faire un reportage largement médiatisé. Nous recherchons des aides insitutionnelles et des journalistes pour mener à bien ce projet de rencontre interculturelle par-delà les océans. N'hésitez pas à nous contacter...


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Cotisation annuelle de 30 Euros

Association Arutam
609 Chemin de Vermillère
84160 Cadenet - France

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